Hello 🙋♂️,
Moi c’est Antho et il y a 7 ans, le BIM je n’y comprenais rien. Alors pour changer ça, je me suis formé et j’ai passé (et je passe encore) mes journées à veiller et à chercher des réponses à toutes mes questions.
Ce que je découvre, je te le partage tous les lundis, le plus simplement possible.
En bref, je rends l’accès au BIM (😉) simple . Et si tu es là, tu fais parti d’une communauté de 6624 lecteurs.
Au sommaire :
🔍 Zoom sur l’IFC
Si tu aimes 👍 ce que j’écris, penses à cliquer sur le petit coeur ♥️, il est juste sous le titre.
ZOOM SUR L’IFC
Temps de lecture : 6 min.
L’ IFC quoi ?
Le format IFC (Industry Foundation Classes) est une norme de modélisation de données ouvertes pour les projets de construction et d'infrastructure. Il est utilisé pour stocker, partager et échanger des informations sur les bâtiments et les infrastructures tout au long du cycle de vie du projet, de la conception à la construction, en passant par l'exploitation et la maintenance.
Le format IFC est basé sur le langage de modélisation de données orienté objet (OMG) et utilise une structure de données hiérarchique pour représenter les éléments physiques et fonctionnels d'un bâtiment ou d'une infrastructure. Diverses disciplines liées aux projets de construction telles que l'architecture, la conception structurelle, la mécanique, l'électricité, la plomberie et les systèmes de gestion du bâtiment (BMS) sont prises en compte.
Le format IFC est conçu dans un souci d'interopérabilité. Cela signifie qu'il peut être utilisé avec une grande variété de logiciels de CAO, de simulation et de gestion de projet. Cela permet aux différentes parties prenantes du projet de partager facilement des informations et de collaborer à partir d’un seul modèle de bâtiment ou d'infrastructure.
L’ IFC de qui ?
Le format IFC (Industry Foundation Classes) a été développé par BuildingSMART International (anciennement connu sous le nom d'International Alliance for Interoperability - IAI), une organisation internationale dédiée à la promotion de l'interopérabilité des données dans l'industrie de la construction et des infrastructures.
La première version du format IFC a été publiée en 1994. Depuis lors, il a été continuellement développé et amélioré pour répondre aux besoins de l'industrie de la construction en matière de collaboration, de coordination et de gestion des données tout au long du cycle de vie du projet. Le format IFC est maintenant largement utilisé dans les projets de construction et d'infrastructure dans le monde entier, et est reconnu comme un standard ouvert et interopérable pour la modélisation de données dans l'industrie de la construction.
L’ IFC et ses différents formats
Il existe différents types de formats IFC, qui dépendent du niveau de détail et de la finalité du modèle de données. Voici les principaux types de formats IFC :
IFC2X3: C'est la version la plus ancienne du format IFC. Elle est encore largement utilisée dans l'industrie de la construction, bien que de plus en plus de projets adoptent la version IFC4 ou supérieure.
IFC4: Il s'agit de la version actuelle du format IFC, qui a été publiée en 2013. Elle a introduit de nombreuses améliorations par rapport aux versions précédentes, telles que la prise en charge de la géométrie 3D, l'intégration des informations sur l'énergie et l'environnement, ainsi que des améliorations en matière d'interopérabilité et de performance. On préférera utiliser l’IFC 4 car il permet de catégoriser plus d’éléments que son prédécesseur.
IFC4.3 Il s’agit de la version pour l’export des métiers de l’infrastructure.
Ce format permet d’exporter les éléments qui couvre l'ensemble du paysage, les routes, les chemins de fer et toutes les fonctions qui leur sont associées.
Pour ceux qui souhaite aller plus loin, il existe aussi l’IFC RAIL.
L’ IFC pourquoi ?
Lorsque les parties prenantes d’un projet travaillent dans un environnement multiplateforme. Seule cette cible peut héberger différents paramètres d'exportation selon le type d'échange.
Par exemple :
L’architecte pour l’ingénieur structure,
Le flux de travail consiste à exporter d'abord votre propre fichier avec les paramètres corrects vers IFC, puis à le placer dans l’environnement commun de donnée (ECD). Le concepteur suivant télécharge la dernière révision, importe IFC pour référencer le modèle de discipline et continue à travailler.
Pourquoi cet échange au format IFC est important ?
Si vous travaillez sur des projets de construction, vous savez que la qualité des informations partagées est essentielle pour éviter les erreurs et les pertes de données. C'est pourquoi il vous est recommandé d'utiliser un flux de travail spécifique pour créer et partager des informations de haute qualité tout en maintenant une clarté de responsabilité.
Cependant, ce flux de travail peut entraîner un travail supplémentaire et des délais d'attente, car toute modification apportée au modèle natif doit être demandée au préalable. En revanche, l'importation et la conversion d'un fichier IFC dans d'autres logiciels natifs peut être risquée et entraîner des pertes de données, ce qui est particulièrement vrai pour les blocs de données importants et notamment pour les systèmes.
Pour illustrer cela, nous pouvons prendre l'exemple de l'importation d'un fichier IFC architectural pour un modèle Revit MEP pour la conversion automatique des pièces en espaces MEP. Ce processus peut entraîner des difficultés liées à la lecture correcte des limites d'espace, ce qui signifie que les modeleurs BIM doivent effectuer une vérification manuelle du modèle importé. Cette vérification peut prendre autant de temps que de créer les espaces manuellement.
En résumé, il est essentiel d'utiliser le bon flux de travail pour partager des informations de qualité tout en évitant les pertes de données.
L’IFC pour la coordination de projet
L'exportation de IFC est un exercice particulier mais le plus largement utilisée. L'utilisation du processus de coordination BIM réduit considérablement les conflits sur le site grâce à une coordination de bonne qualité pendant le processus de conception. Cela implique que les différents modèles soient parfaitement géoréférencés. Grâce avec l’IFC la vérification des coordonnées du site est simplifiée.
Une exportation IFC de bonne qualité garantit et permet au coordinateur BIM de localiser facilement les problèmes et de les adresser à l’auteur responsable.
CONCLUSION
Comme vous pouvez le constater, les objectifs de l'exportation IFC sont nombreux. Mais soyez conscient que cela ne signifie pas que les modeleurs doivent exporter chaque modèle au moins quatre fois par semaine. Ce serait exagéré 🙂
Généralement on demandera un export par semaine en phase conception puis un export en fin de phase en guise de livrable. Le rythme est généralement mis en place lors de la présentation de l’ECD du projet.
ET VOILA C’EST FINI !!!
Mes autres contenus sur le BIM :
Mon Podcast pour le site BIM Manager
La conclusion sur une étude sur le métier de BIM Manager
Ma thèse disponible sur HexaBIM
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